Pour la béatification du Père Lamy (1853-1931)

Le père Jean-Édouard Lamy (France - 1853-1931)  est ordonné prêtre en 1886. fut vicaire à Saint-Ouen, puis curé de La Courneuve (Région parisienne) de 1900 à 1923.

En 1909, une vision de la Vierge Marie lui demande de fonder un pèlerinage à Notre-Dame-des-Bois, près de son village natal en Haute-Marne et de fonder une congrégation religieuse.

En 1930, en vue de l'apostolat de la jeunesse ouvrière, il fonde la congrégation des Serviteurs de Jésus et Marie, avant de retourner à Dieu l'année suivante à l'âge de soixante-dix-huit ans.

Il fut très populaire de son vivant car il avait la faculté de lire dans les âmes.

Les Serviteurs de Jésus et de Marie forment une congrégation religieuse catholique apostolique de droit diocésain, fondée en 1930 par le Père Jean-Edouard Lamy.

Les serviteurs de Jésus et de Marie vivent en communauté et partagent leur temps entre la prière et l'apostolat, notamment auprès de la jeunesse.

Le site ici

Neuvaine pour la béatification du Père Lamy

Très sainte Vierge Marie, qui avez eu en la personne de Jean-Edouard Lamy,
un serviteur si respectueux,
si zélé et si confiant,
plaçant toute entreprise sous votre patronage et toujours désireux de faire en toute chose votre volonté qui n’est autre que celle de vote divin fils,
accordez-nous, nous vous en prions,

(telle faveur),

qui contribue à la sanctification de nos âmes et puisse le faire placer un jour prochain par la sainte Église au rang des bienheureux.

Saint Archange Gabriel, messager de la miséricorde de Dieu en faveur des pauvres humains,
vous qui avez salué la très sainte Vierge par ces paroles :

« Je vous salue Marie, pleine de grâce »,

et qui en avez reçu une réponse d’une si grande humilité,
protecteur des âmes, aidez-nous à devenir les imitateurs de son humilité et de son obéissance."

Prière de bien vouloir signaler les faveurs reçues à l’abbaye d’Ourscamp :
Abbaye d’Ourscamp
60138 Chiry-Ourscamp


Deux fioretti

Le 15 mars 1918, un dépôt de munitions près de la Courneuve produisit une immense explosion.

 Le P. Lamy, prévenu par le ciel, avait prié pour que les vies soient épargnées : il n'y eut pas un mort.

 Un prodige se produisit dans l'église : le tabernacle ayant été arraché, la dalle du tabernacle partie, « le ciboire est resté sur le corporal et le corporal en l'air ».

 Le cardinal Amette, qui tenait P. Lamy pour « un vrai saint », interpréta le fait comme le « signe que, malgré l'effondrement d'une partie de l'église, l'Hôte divin voulait continuer de rester au milieu de cette population pour la soutenir et la consoler ». (Semaine Religieuse de Paris, 1918, p 326-7).

 

 Un détail qui a étonné certaines personnes, c'est que le P. Lamy voyait en même temps la Sainte Vierge et le diable dialoguant entre eux, mais ce dernier ne venait qu'avec « la permission du Père ».

Un jour Père Lamy vit le diable et la Sainte Vierge au moment du jugement d'une pauvre dame, qu'on appelait la « mère Ripaton ».

Le diable dit : « Elle ne vaut rien, elle est à moi ».

La Mère de Dieu répondit : « Oui mais elle a donné un jour un chandelier à la paroisse : vous me la donnerez, cette âme ».

Et le démon : « Il le faut bien ! ».

P. Lamy en conclut que la Sainte Vierge est une chiffonnière admirable : elle sait trouver quelque chose là où il n'y a presque rien.

Le Père Lamy avait le privilège de voir les anges et de parler avec eux.

Le passage qui suit est tiré de l'ouvrage :

 

 

Apôtre et Mystique: le Père Lamy

 

Sa dévotion aux saints anges, aux anges gardiens, aux anges protecteurs de chaque foyer, de chaque ville, de chaque province, de chaque État, aux anges des catégories supérieures, communément appelés archanges, l'incitait à propager leur dévotion. .......

 

« Nous ne donnons pas aux anges l'importance qu'ils ont ; nous ne les prions pas assez ! Les anges sont très touchés quand nous les prions. Il y a une grande utilité à prier les anges. »

 

« Nos anges gardiens, nous ne les prions pas suffisamment. Que fait-on pour eux ? Un petit bout de prière le matin, un petit bout de prière le soir : voilà tout ! Leur miséricorde est bien grande à notre égard, et, souvent, nous ne l'utilisons pas assez. Ils nous regardent comme de petits frères indigents ; leur bonté à notre égard est extrême. »

 

« Rien n'est fidèle comme un ange. Quelle mémoire ! Il se souvient de tout. Il vous raconte ce qu'on a fait il y a dix ans comme si c'était hier. Que d'amis nous retrouverons, que nous ne connaissons pas ! Ils nous disent ce qu'ils ont à dire, puis, ils disparaissent. D'ailleurs, nous ne sommes pas grands devant eux : (riant) le bœuf et la grenouille ! »

 

« Notre ange gardien nous sauve bien souvent des accidents. Nous lui laissons la liberté sur nous. Mais les anges, que peuvent-ils, quand nous ne sommes pas en état de grâce ? Ils voudraient nous secourir, mais ils y sont impuissants. Quand nous refusons le respect à Notre-Seigneur, nous envoyons promener ses domestiques. Et, parmi nous, chrétiens, combien y en a-t-il qui leur demandent aide et protection ? Une petite prière : « Bonsoir, mon bon ange », etc... et c'est tout. Mais nous prions Notre-Seigneur, nous servons pareil Maître, et cela leur laisse la liberté d'action sur nous. Nous ne recourons pas assez aux saints anges. Ils sont là : on les laisse tranquilles. On ne les dérange pas assez. »

 

« Les anges, comme les saints, n'ont pas un corps semblable aux corps réels de la Vierge et de Notre-Seigneur : ils ont des corps qui ne sont pas de chez nous. Chaque ange a sa physionomie spéciale. Les figures sous lesquelles les anges se montrent à nos yeux ont souvent les cheveux noirs ; ils ont les cheveux très bien coupés. Je n'ai jamais vu des cheveux bouclés aux anges. Mon ange gardien a une tête assez ronde, une très belle figure, les cheveux noirs et ondulés.

 

L'archange Gabriel a les cheveux bien coupés et ondulés. Gabriel est plus grand d'une tête que les autres anges. C'est à cela que je reconnais tout d'abord un esprit d'une catégorie supérieure. Ce qu'ils ont de très beau, ce sont les plaques d'or de forme irrégulière placées en mosaïque dont tout le haut de leur corps est revêtu : l'une de ces plaques étincelle par ci, puis l'autre par là.

C'est un va-et-vient constant et successif des plaques. Ils reçoivent la lumière de Dieu. Les manches de leurs tuniques vont jusqu'à mi-bras. Leur tunique va jusqu'aux genoux.

Le bas du corps étant revêtu d'une sorte de petit jupon, ils sont comme des athlètes.

Leurs vêtements sont blancs, mais d'un blanc qui n'a rien de terrestre.

Je ne sais comment le décrire, car il n'est nullement comparable à notre couleur blanche, d'un blanc beaucoup plus doux à l'œil.

Mais ces saints personnages sont enveloppés d'une lumière si différente de la nôtre que tout, ensuite, paraît sombre.

Quand vous voyez une cinquantaine d'anges, vous êtes émerveillé : vous ne pensez plus à prier Dieu.

Ces plaques d'or, qui remuent perpétuellement, on dirait autant de soleils !

Ce doit être, au ciel, un merveilleux spectacle que le vol de millions d'anges ! Je ne leur ai jamais vu d'ailes, toujours l'aspect de jeunes gens.

Ils portent, empreinte sur leur visage, leur bienveillance pour les hommes, tandis que les démons ont un aspect dur, cassant et farouche.

J'ai entendu quelquefois trois, quatre anges ensemble dans l'église de La Courneuve.

Souvent, j'entends leurs voix sans les voir.

Comme pour les personnes qu'on connaît, je les reconnais à leurs voix.

Tous ces, personnages, comme le diable, sont avec nous, autour de nous. Si nous ne les voyons pas, il s'en faut de si peu ! C'est comme une pellicule qui nous sépare d'eux. »


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