Jean-Paul 1er
Fêté le 26 Août
Reconnu vénérable par l'Église catholique en 2017, il est proclamé bienheureux par le pape François le 4 septembre 2022.
Le pape Jean-Paul Ier, né Albino Luciani, a mené une vie marquée par la simplicité, la foi profonde et le dévouement à l'Église catholique. Voici un aperçu de sa vie :
Naissance et Jeunesse : Albino Luciani est né le 17 octobre 1912 à Canale d'Agordo, dans la région de Venise, en Italie. Il était le fils d'ouvriers et est issu d'une famille humble.
Formation : Il a fréquenté le séminaire et a été ordonné prêtre en 1935. Il a ensuite étudié la théologie à l'Université pontificale grégorienne à Rome.
Carrière ecclésiastique : Après son ordination, il a servi dans divers rôles ecclésiastiques, notamment en tant que vicaire, enseignant et aumônier. Il a été nommé évêque de Vittorio Veneto en 1958 et cardinal en 1973.
Élection au Pontificat : Le 26 août 1978, Albino Luciani a été élu pape lors du conclave qui a suivi le décès du pape Paul VI. Il a choisi le nom de Jean-Paul Ier en hommage à ses prédécesseurs Jean XXIII et Paul VI.
Cour pontificale : Le pontificat de Jean-Paul Ier a été l'un des plus courts de l'histoire de l'Église catholique. Il est décédé subitement le 28 septembre 1978, seulement 33 jours après son élection, ce qui a suscité des questions et des spéculations sur les causes de sa mort.
Héritage : Jean-Paul Ier est souvent rappelé pour sa simplicité, son sourire chaleureux et son style pastoral. Il a adopté des positions progressistes sur certaines questions sociales tout en restant attaché à la doctrine catholique traditionnelle. Bien que son pontificat ait été bref, il a laissé une impression durable et est toujours aimé par de nombreux catholiques.
La vie de Jean-Paul Ier a été caractérisée par son humilité, son amour pastoral pour les fidèles et son souhait de réformer et de simplifier l'Église. Bien que sa mort précoce ait suscité des interrogations, il est largement vénéré pour sa foi profonde et sa simplicité.
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Le bienheureux pape Jean-Paul Ier (1912-1978) sauve une fillette
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Candela Giarda, argentine de 11 ans, se porte à merveille jusqu’au 20 mars 2011. Ce jour-là, elle se plaint d’un violent mal de tête qui persiste les jours suivants. Le 27 mars, douleurs, fièvre, vomissements, troubles du comportement et de la parole apparaissent brusquement. Transportée à l’hôpital de Paraná (Argentine), on lui diagnostique une « encéphalopathie inflammatoire aiguë sévère, avec épilepsie réfractaire maligne et choc septique ». On l’intube. Plongée dans le coma, prise de convulsions, aucun médicament ne fonctionne. Elle est transférée le 26 mai 2011 à la fondation Favaloro, à Buenos Aires (Argentine). Son état est désespérant. Le 22 juillet, son pronostic vital est engagé en raison d’une infection des bronches. Les médecins convoquent la famille. « Nous ne pouvons rien faire d’autre, Candela va mourir ce soir », dit l’un d’eux à Roxanna, la mère de la fillette. Désespérée, la mère s’arrête à la paroisse Nuestra Señora de la Rabida, située près de la clinique où elle a rencontré le père José Dabusti qui l’accompagne depuis que sa fille est tombée malade. Le prêtre est très lié au pape Jean-Paul Ier. « Cette nuit-là, je lui ai demandé de venir voir ma fille, raconte Roxanna. Lorsqu’il s’est approché du lit de Candela, il a prié, m’a dit de mettre mes mains sur elle et l’a confiée au pape Jean Paul Ier ». Les infirmières présentes ont prié avec eux. Quelques heures plus tard, l’état de Candela évolue favorablement. Les médecins constatent une nette amélioration du choc septique qui se poursuit avec le rétablissement « de la stabilité hémodynamique et respiratoire ». Le 8 août, la fillette n’est plus intubée ; le 25 suivant, toute trace d’épilepsie a disparu et le 5 septembre, Candela quitte l’hôpital. Grâce à ce miracle, Jean-Paul Ier est proclamé bienheureux le 4 septembre 2022.
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