Fête : 30 janvier
Patronne des malades, des personnes atteintes du cancer et des causes désespérées
Vivait au VIIᵉ siècle
Fondatrice du monastère de Maubeuge (France)
Née vers 635 à Coucy-les-Eppes en Picardie, dans une famille noble et chrétienne.
Ses parents, Saint Walbert et Sainte Bertille, élevèrent leurs enfants dans une grande ferveur chrétienne.
Sa sœur, Sainte Waltrude, fonda également une communauté religieuse à Mons (Belgique).
Dès son adolescence, Aldegonde ressent un appel à se consacrer totalement à Dieu.
Elle refusa un mariage princier malgré les pressions familiales.
Elle reçut le voile des vierges consacrées à l’âge de 20 ans.
Vers 661, elle fonda un monastère double (pour hommes et femmes) à Maubeuge, dans le Hainaut.
Elle y vécut une vie de prière, d’austérité, de service des pauvres et des malades, tout en dirigeant la communauté.
Elle était connue pour sa sagesse, sa douceur et ses dons spirituels, notamment visions, prophéties et guérisons.
Atteinte d’une grave maladie de peau, probablement un cancer, elle accepta sa souffrance avec une paix surnaturelle.
Elle mourut en 684 dans une grande réputation de sainteté.
De nombreux miracles de guérison sont rapportés après sa mort, notamment chez les malades du cancer ou les incurables.
Son culte s’est répandu dans le nord de la France, en Belgique et au Luxembourg.
Son reliquaire est conservé à Maubeuge, où un pèlerinage a toujours lieu autour du 30 janvier.
Pour les malades graves, notamment les personnes atteintes de cancer et en particulier contre le cancer du sein.
Pour la guérison spirituelle et intérieure.
Pour demander le courage dans l’épreuve et la fidélité à une vocation.
Contre les tentations mondaines et pour le discernement vocationnel.