Sainte Jeanne Jugan(1792-1879)


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 Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres

 

Fêtée le

  • 30 Août 

Sa vie

 

Un soir d'hiver 1839, Jeanne Jugan (1792-1879) découvre une pauvre dame âgée, aveugle et infirme, qui se meurt de froid.

Elle la prend chez elle, dans cet humble logis.

Bientôt, elle en recueille une autre, puis une troisième, ainsi naquit la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres.

Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide.

Le feu intérieur qui l'embrase alors, Jeanne s'empresse de le communiquer à ses compagnes avec lesquelles elle vit désormais, à la manière d'une communauté religieuse, au service des pauvres. Jeanne a 47 ans.

Pour elle, plus de doute: l'œuvre à laquelle Dieu l'appelle est là. Une œuvre urgente.

Il n'existait alors aucune protection sociale pour ces personnes en détresse.

  

Jeanne Jugan, également connue sous le nom de Sainte Jeanne Jugan, est une religieuse française du XIXe siècle et la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, une congrégation religieuse vouée au service des personnes âgées pauvres.

 

Elle est née le 25 octobre 1792 à Cancale, en France, et est décédée le 29 août 1879 à Saint-Pern, en France.

 

Jeanne Jugan a vécu une vie de charité et de dévouement envers les plus démunis. Elle est particulièrement connue pour sa compassion envers les personnes âgées abandonnées et pauvres.

 

Son engagement envers les personnes âgées l'a amenée à fonder les Petites Sœurs des Pauvres en 1839, avec pour mission de servir les personnes âgées nécessiteuses, en leur offrant un foyer, des soins et de la dignité.

 

Malgré les défis et les difficultés, Jeanne Jugan a continué à servir humblement les personnes âgées tout au long de sa vie. Elle a inspiré de nombreuses autres femmes à se joindre à sa mission, et les Petites Sœurs des Pauvres ont grandi pour devenir une congrégation internationale présente dans de nombreux pays.

 

Jeanne Jugan a été canonisée par le pape Benoît XVI le 11 octobre 2009.

 

Elle est vénérée pour sa charité, sa dévotion envers les personnes âgées et sa vie de service désintéressé.

Les Petites Sœurs des Pauvres persistent à perpétuer son héritage en servant les personnes âgées vulnérables à travers le monde.

 

 

https://petitessoeursdespauvres.org/sainte-jeanne-jugan/

 

Intercessions.

  • Invoquée par les personnes âgées

Comment.

  • Prières
"Sainte Jeanne Jugan,
Modèle de charité et d'humilité,
Toi qui as gagné ta vie aux personnes âgées pauvres et abandonnées,
Nous venons te prier avec confiance.
Sainte Jeanne Jugan,
amie des personnes âgées et des nécessiteux,
Intercède pour nous auprès de Dieu, notre Père céleste.
Prie pour nous dans nos moments de solitude et de désarroi,
Aide-nous à trouver la chaleur de la communion et de l'amour divin.
Toi qui as montré que chaque vie a de la valeur et de la dignité,
Aide-nous à reconnaître la présence de Jésus en chaque personne que nous rencontrons.
Inspire-nous à partager notre temps,
notre amour et nos ressources avec distribué.
Sainte Jeanne Jugan,
toi qui as ouvert ton cœur aux plus vulnérables,
Viens en aide à tous ceux qui se sentent seuls,
rejetés et dans le besoin.
Prie pour nous et intercède pour nos intentions particulières

[exprimez vos intentions personnelles ici].

Sainte Jeanne Jugan, nous te confions nos prières et nos demandes,
Nous te remercions de ton intercession bienveillante,
Et nous honorons un jour la gloire éternelle avec toi dans le royaume de Dieu.
Amen."



Du Ciel, Jeanne Jugan soulage encore les souffrances du prochain

 

Fin 1988, le docteur Edward Erwin Gatz, anesthésiste à l’hôpital d’Omaha, dans le Nebraska, va mal ; il souffre de troubles digestifs qui s’aggravent au point qu’il ne peut plus les ignorer. Surtout, des cloques étranges commencent d’apparaître sur ses mains. Ses confrères posent un diagnostic inquiétant : il s’agit d’un « symptôme paranéoplasique révélateur d’un cancer occulté » parvenu à un stade avancé puisqu’il métastase.

Pour Gatz, cette annonce est un coup de massue ; il sait qu’il s’agit d’un verdict de mort à brève échéance. Il n’a que cinquante et un ans et ne veut pas mourir. Une série d’examens découvrent la tumeur primaire dans la partie inférieure de l’œsophage. Le pronostic est mauvais et devient pis encore après l’ablation de la tumeur, car la biopsie révèle un adénocarcinome au stade 3 incurable. Il reste à Gatz entre six et treize mois à vivre, au prix des nombreuses souffrances dues aux traitements. Alors que le malade refuse radiothérapie et chimiothérapie, les jugeant inutilement pénibles, un ancien aumônier des Petites Sœurs des Pauvres remet à sa femme une prière de neuvaine pour la canonisation de la fondatrice de la congrégation, Jeanne Jugan. Les effets vont être sidérants.

 

Les raisons d'y croire

 

  • Des premiers examens à l’hôpital d’Omaha, fin 1988, jusqu’à l’opération chirurgicale pratiquée au centre de cancérologie de Rochester, le 18 janvier 1989, et aux contre-expertises qui suivront, le dossier médical du docteur Gatz est parfaitement documenté. Il ne peut y avoir aucun doute, ni sur le diagnostic ni sur la gravité de sa maladie.

 

  • Le pronostic est très mauvais, les cancers de l’œsophage récidivant quels que soient les protocoles médicaux employés ; l’issue fatale est inévitable à brève échéance.

 

  • Médecin, Gatz sait tout cela, tout comme il sait les traitements proposés inutiles et pénibles, pour un bénéfice quasi nul et une survie de quelques mois, ce qui l’incite à les refuser. On ne pourra donc attribuer sa guérison aux soins médicaux.

 

  • Catholique non pratiquant, il n’est pas soutenu par la foi ; mourir relativement jeune le désespère. De son propre aveu, le diagnostic l’a plongé dans un état dépressif et il n’espère plus rien. On ne pourra donc évoquer on ne sait quel mystérieux processus d’autoguérison induit par une volonté farouche de survivre, ni de l’autosuggestion d’ordre mystique.

 

  • C’est par hasard que Jeanne Gatz, bouleversée par la maladie de son mari et la certitude de son prochain veuvage, en quête d’un réconfort et d’un soutien spirituel, se confie à un jésuite, le père Richard Mc Gloin, dont elle ignore qu’il fut aumônier d’une communauté américaine de Petites Sœurs des Pauvres. Celui-ci, resté attaché à la congrégation, lui remet l’image pour la canonisation de Jeanne Jugan, incitant à demander des grâces et miracles par son intercession.

 

  • Madame Gatz ne connaît pas cette religieuse française et c’est à peine si elle a entendu parler des Petites Sœurs, avec lesquelles elle n’a aucune relation. Elle entame la neuvaine en désespoir de cause, parce que son mari et elle n’ont plus rien à perdre et que la médecine ne peut rien pour eux. Là encore, nulle exaltation mystique. Le couple n’attend rien de cette neuvaine.

 

  • Six semaines après l’intervention chirurgicale, le 8 mars 1989, le docteur Gatz passe ses premiers examens de contrôle. Étant donné qu’il a refusé tout traitement et souffre d’un cancer qui, à ce stade, récidive très vite, ses médecins et lui s’attendent à une reprise et une évolution catastrophique du mal. Or, à la stupeur générale, la tumeur n’a pas récidivé et semble avoir disparu. C’est tellement déroutant que l’on recommence les examens, aboutissant aux mêmes conclusions : le cancer n’est plus là. Il ne reparaîtra jamais et, hormis quelques troubles dyspeptiques, le docteur Gatz, qui reprendra son travail et poursuivra sa carrière jusqu’à la retraite, restera en excellente santé, comme il en témoignera souvent.

 

  • Le cas est si exceptionnel et médicalement incompréhensible que son assurance maladie pense que ce client médecin a monté une fraude audacieuse avec la complicité de ses confrères ! Elle mandate plusieurs experts afin de passer le dossier au crible et démasquer la supercherie. Ceux-ci, en dépit de leurs efforts et des sommes en jeu, ne pourront que constater l’incroyable : Gatz était vraiment très malade, condamné à brève échéance, mais il est guéri, sans explication rationnelle. Son cas va définitivement à l’encontre de toutes les connaissances scientifiques et toutes les statistiques. Médecins et experts concluent à un phénomène qui dépasse leurs compétences. Autrement dit, un miracle.

Curieusement, les Gatz ne font pas d’emblée le rapport entre cette guérison et la neuvaine à Jeanne Jugan. Il leur faut plusieurs années avant d’admettre qu’ils ont bénéficié d’un miracle. Comme Jeanne Jugan est la seule qu’ils aient priée, c’est à elle qu’il faut le créditer. S’ils savent que la guérison d’Edward pourrait être le miracle nécessaire à la canonisation de la religieuse bretonne, ils ignorent tout de la procédure et de la démarche à suivre pour signaler la grâce obtenue par son intermédiaire. On est alors en 2001, treize ans après les faits, que les Gatz ont jusque-là gardés pour eux.

Gênée de n’avoir rien dit, Jeanne Gatz, maintenant qu’elle prend conscience de l’aide reçue, demande au Ciel, si Dieu veut qu’elle révèle le miracle, de lui envoyer un signe en la mettant en relation avec des personnes susceptibles de l’aider à contacter les Petites Sœurs des Pauvres. Le lendemain, elle rencontre deux dames qui connaissent bien la congrégation, permettant aux Gatz de contacter la supérieure américaine et lui donner le dossier d’Edward, immédiatement transmis au Dicastère romain pour la cause des saints. Le miracle, reconnu, conduit à la canonisation de Jeanne Jugan le 11 octobre 2009.

 

Auteur : Spécialiste de l’histoire de l’Église, postulateur d’une cause de béatification, journaliste pour de nombreux médias catholiques, Anne Bernet est l’auteur de plus d’une quarantaine d’ouvrages pour la plupart consacrés à la sainteté.


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