Un grand merci à Kévin Pourreyron qui nous a fait parvenir ces précieuse informations sur Saint Loup.
Fêté le
Sa vie
Son père, nommé Batto, descendait des anciens princes palatins, et sa mère Austregilde, était de sang royal, ses deux oncles, Saint Autiène d’Orléans et Saint Aunaire d’Auxerre, dirigèrent son éducation et en firent un des plus sages et des plus éloquents personnages de son temps mais sa vocation était irrésistible.
Saint Loup voulut renoncer au monde ; il vendit la plus grande partie de ses biens, en distribua la valeur au pauvres et se retira sur l’île de Lérins. Il y passa quelques temps dans la rigueur des
jeûnes et des austérités de la Règle, la visite des tombeaux des martyres et une application à Dieu.
À la mort de Saint Arthème, il fut élu, à sa place, Archevêque de Sens.
Après la mort de Thierry, le roi Clotaire envoya Widebaud, général d’armée, pour s’emparer de la ville. Une partie des murailles était déjà renversée et l’assaut commençait, quand le saint, poussé par une inspiration divine, entre dans la chapelle de Saint Etienne et sonna la cloche. Les assiégeants furent tellement épouvantés, qu’ils levèrent précipitamment le siège et se retirèrent.
La Bourgogne étant tombait au pouvoir de Clotaire, le roi envoya à Sens, comme gouverneur, Farulphe, qui fit exiler le saint, dont le rappel fut obtenu par l’abbé Winebaud. On raconte qu’à l’arrivée de Saint Loup, le roi Clotaire se jeta à ses genoux, en le suppliant de lui pardonner de l’avoir persécuté.
Cet illustre prélat mourut le 1er Septembre 623, dans le village de Briscon qui lui appartenait et où il fut enterré, selon son désir, dans la gouttière de l’église abbatiale de Sainte Colombe.
Après sa mort, son corps exhala une agréable odeur et il se fit de nombreux miracles sur son tombeau.
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