Fête le 29 Avril et localement le 6 Avril
Patron contre les hérésies, les ennemis de la foi, les démons et les troubles spirituels
Né à Vérone, en Italie, en 1205, dans une famille cathare, une secte hérétique de l’époque.
Malgré cette origine, Pierre choisit très tôt la foi catholique, ce qui provoqua des tensions avec ses proches.
Il étudie à l’université de Bologne, puis entre chez les Frères Prêcheurs (Dominicains), fondés récemment par saint Dominique.
Devenu prêtre, il est envoyé à travers l’Italie du Nord pour prêcher l'Évangile et réfuter les hérésies, surtout le catharisme qui nie l’Incarnation et les sacrements.
Il est connu pour sa puissance de parole, sa sainteté de vie, ses miracles, sa simplicité et son zèle infatigable pour la Vérité.
« Je crois, et je sais que je crois. »
(Ses dernières paroles gravées avec son propre sang.)
Nommé inquisiteur par le pape, il ne cherche pas à condamner, mais à convertir par la prédication, avec charité et vérité.
Ses ennemis le redoutaient : il parlait avec une telle ferveur que les foules se convertissaient, y compris des hérétiques.
Le 6 avril 1252, des hérétiques embauchent des assassins pour le tuer.
Il est attaqué sur la route entre Côme et Milan, frappé violemment à la tête.
Avant de mourir, il écrit au sol avec son propre sang le Credo : "Credo in Deum" (Je crois en Dieu).
Il meurt en martyr de la foi, à 47 ans.
Sa tombe à Milan devient un lieu de pèlerinage.
Il est canonisé très rapidement : en 1253, soit moins d’un an après sa mort, par le pape Innocent IV — un cas extrêmement rare.
Sa vie inspira profondément les dominicains et les défenseurs de la foi.
Contre les hérésies et les attaques spirituelles
Pour défendre la foi dans les temps de confusion
Pour la libération de lieux oppressés (par le mal ou les présences occultes)
Pour libérer les maisons hantées
Comme modèle de courage, de fidélité et de zèle apostolique