Fêté le 21 Juillet
Saint Victor de Marseille:
Il était un officier chrétien dans l’armée romaine.
Durant la persécution des chrétiens par l’empereur Maximien, il a été arrêté pour avoir encouragé ses frères chrétiens.
Après avoir refusé de renoncer à sa foi, il a été torturé et finalement décapité.
Il est souvent représenté en costume militaire, parfois monté à cheval, armé d’une lance et terrassant un monstre, ou renversant du pied l’autel des idoles.
Le prénom Victor vient du verbe latin “vincere” qui signifie “vaincre”.
Il est aussi connu pour avoir converti ses trois gardes en prison.
Intercession :
Vénération
Rapidement vénéré comme martyr, une basilique fut érigée en son honneur à Marseille : l'Abbaye Saint-Victor, qui devint un important centre religieux au Moyen Âge.
Le Diable de l’Abbaye : Une légende raconte que le diable aurait tenté de détruire l’abbaye Saint-Victor.
Cependant, grâce à l’intervention divine et à la foi des moines, le diable fut repoussé et enfermé dans une des cryptes de l’abbaye.
On dit que les reliques de Saint Victor, conservées à l’abbaye, possèdent des pouvoirs miraculeux.
De nombreux pèlerins viennent prier devant elles, espérant des guérisons ou des interventions divines.
Les interventions célestes lors du martyr de saint Victor de Marseille (IIIe siècle)
Né dans une famille noble, Victor, baptisé jeune, est d’abord soldat au service de l’empereur Maximien. Mais vers 388, celui-ci vient dans la cité phocéenne pour persécuter la communauté chrétienne.
Victor refuse de recevoir sa solde et se désolidarise de ses compagnons. Jour après jour, il accompagne les martyrs jusqu’au lieu de leur supplice.
Il est arrêté à son tour et conduit devant l’empereur. Inébranlable devant les menaces, il proclame haut et fort le Christ seul vrai Dieu.
Furieux, Maximien décide de le faire mourir.
Étendu sur un chevalet pour qu’on lui lacère les chairs, le Christ lui apparaît, tenant en main une croix.
Il lui promet une « couronne immortelle ».
La nuit suivante, trois anges apparaissent à leur tour dans son cachot.
Ses gardiens, saisis par la clarté qui les enveloppent, se convertiront et mourront également en martyrs.
Trois jours plus tard, Victor est amené au lieu de son exécution par décapitation.
Lorsque le glaive le frappe, une voix céleste se fait entendre : « Victor, tu as vaincu ! ».
Source : d’après Amédée Thierry, Histoire de la Gaule sous l’administration romaine, Paris, Perrotin, 1847, p. 70-77.