En France -1870-1871.
Napoléon III a déclaré la guerre à la Prusse avec une "grande inconscience."
La défaite de Sedan provoque l’effondrement du Second Empire.
Le 4 septembre 1870 à l’Hôtel de Ville de Paris, la république est proclamée.
Un « gouvernement de Défense nationale » est formé.
Quatre mois de siège par les armées prussiennes, du 19 septembre 1870 au 28 janvier 1871, pendant l’hiver le plus froid du XIX° siècle, éprouvent cruellement la population parisienne.
A partir du 5 janvier, l’artillerie lourde ennemie bombarde la capitale tandis que les difficultés de la vie quotidienne s’aggravent et que les privations pèsent surtout sur les classes
populaires : alors que le rationnement est organisé trop tardivement, les produits de première nécessité, pain, viande et charbon, manquent de plus en plus. On en vient à manger les chats et
les rats.
Janvier 1871,la France connait une des heures sombres de son histoire. Nos armées sont en déroute.
Après les combats du Mans, les troupes Prussiennes sont devant Laval.
Le pays est à bout.
Il est impensable à présent qu’après un tel écrasement de nos armées celles ci puissent encore envisager un retournement de fortune.
C'est alors qu'en cette nation au bord du désespoir, Marie va se manifester.
Mère de la Sainte Espérance elle n'abandonnera pas ses Fils dans le malheur.
Le signe dans le ciel.
Nous sommes à Pontmain, petit village (300 habitants) dans le département de la Mayenne.
Nous sommes le 17 Janvier 1871.
Eugène et Joseph Barbedette sont dans la grange à aider leur père à piler les ajoncs.
Il est 17 heures 30 .
"Eugène âgé de 12 ans sort et regarde le ciel étoilé. Or voici qu'à 5 ou 6 mètres dans les airs, au dessus de la maison Guidecocq, il aperçoit une Dame grande et belle qui lui sourit.
Elle est vêtue d'une robe bleue foncé qui lui tombe jusqu'aux pieds, sans ceinture; l'étoffe est parsemée d'étoiles.
Un voile lui couvre les cheveux et la moitié du front à la manière d'un bandeau et un diadème le surmonte.
Jeanette Detais sort de la grange. "Ne voyez vous rien?" lui demande Eugène.
Non elle ne voit rien.
Mais Joseph le frère cadet d'Eugène sort à son tour et il aperçoit immédiatement la vision.
Leur père accourt, mais il ne voit rien fait rentrer les enfants dans la grange et reprennent le travail.
Bientôt pourtant il dira à son fils aîné "Eugène va donc voir si tu vois encore"
"Oui c'est tout pareil" répond l'enfant.
On appelle la mère qui ne voit rien non plus mais qui dira
"C'est peut être la Sainte Vierge" et elle fait prier.
On envoie chercher Sœur Vitaline, qui comme les autres adultes ne verra rien, si ce ne sont les Trois étoiles lumineuses qui servent de cadre à l’apparition...et ces trois étoiles seront vues par toutes les personnes qui assisteront à l'apparition.
La religieuse frappée par la sincérité des fils Barbedette et songeant que le royaume des cieux est promis aux enfants va chercher trois fillettes de son école.
Elle ne leur dit rien.
Arrivées prés de la grange deux des fillettes s'exclament aussitôt
"Oh la Belle Dame"
et elles décrivent exactement la vision comme les garçons.
On court chercher M le Curé au presbytère, on ameute le village et bientôt 80 personnes seront là.
Deux autres enfants (Eugène Friteau-6ans et Auguste Avice-5ans voient aussi l'apparition en arrivant.
(Sources Notre Dame de toute la France Jean LADAME Edition Résiac)
Le message de La Vierge.
Tout le monde se met à prier à genoux, on récite le Rosaire.
La taille de la vision grandit, les étoiles de la robe se multiplient.
La Dame cesse de sourire et devient triste.
Une banderole se déploie sous les pieds de la Dame et peu à peu les voyants épellent les mots qui s'y inscrivent:
"Mais priez mes enfants"
On continue la prière. On chante un cantique..et les mots continuent à s'inscrire sur la banderole:
"Dieu vous exaucera en peu de temps"
"Mon fils se laisse toucher"
A la fin du cantique l'inscription disparait.
Le curé fait chanter un cantique de pénitence et dans les mains de Notre Dame parait alors un croix rouge sombre sur laquelle le Christ est cloué et une grande tristesse envahit le visage de
notre Dame.
Les cantiques continuent et au moment ou "L'Ave Maris Stella" est entonné le crucifix disparait les mains de Notre Dame s'abaissent tout comme lors de l'apparition de la Rue de Bac (Médaille miraculeuse),des étoiles allument alors quatre bougies qui encadrent la Madone.
On récite la Prière du soir et à ce moment....la vision disparait.
"c'est tout fini "déclarent alors les petits voyants.
Il est maintenant 9h du soir.
Aucune parole n'a été prononcée.
Il est intéressant et surprenant de savoir qu'en ces lieux,(entre 17h30 et 21h pendant l'apparition de la Vierge) :
-à Notre Dame d'Espérance à Saint Brieuc
-à Notre Dame des Victoires à Paris
des prières lui étaient adressées ......
La France est sauvée.
A partir de ce moment les Prussiens eux-mêmes stoppèrent leur avance victorieuse alors que rien ne les empêchait de progresser.
Le 28 Janvier ,l'armistice était signé avec la France.
Une enquête canonique examina sans retard les faits de Pontmain et le 2 Février 1872 l’Évêque de Laval jugeait que Notre Dame de Pontmain s'était réellement manifestée aux petits enfants le 17
Janvier 1871.
Et de nos jours?
Apparitions de Notre Dame de Pontmain au Liban dans le village de Béchouatte.
Notre Dame de Pontmain(Notre Dame de l'Espérance) apparait au Liban dans le petit village de Béchouate à un enfant le soir du 21 Août 2004..... des guérisons se produisent des messages sont
délivrés... les apparitions continuent...
site ici
Le site officiel du Sanctuaire de Notre Dame de Pontmain: ici
La Grange de l'apparition.
1 juin 2013 : ouverture du procès en vue de la béatification de Michel Guérin par Mgr Thierry Scherrer, évêque de Laval, et en présence de
Mgr Yves Le Saux, évêque du Mans, à la Basilique de Pontmain. Pour plus d’information, lire l’article du journal Ouest-France :
http://www.ouest-france.fr/r.php?d=2198332&c=40813#.Ua2f9b2cRXI.twitter via @ouestfrancefr
Pour les grâces reçues attribuables à la prière de l’abbé Michel Guérin, merci d’en informer le Sanctuaire de Pontmain
tél 02 43 05 07 26 ou e-mail : cause.michelguerin@orange.fr